Journées Nationales de la Petite Enfance 2006 – Programme

 

CONFERENCES ET SEMINAIRES

JOURNEES NATIONALES DE LA PETITE ENFANCE 2006

actualités, réflexions et défis

16 et 17 novembre 2006 au Campus Walferdange

Co-organisateurs: sipo, Université du Luxembourg, Association Nationale des Communautés Éducatives a.s.b.l.

Partant des trois constats suivants, le sipo a pris l’initiative d’organiser ces premières journées de la petite enfance :

  • Coordination, cohérence et continuité des offres de services sont un des tout premiers indicateurs de qualité du travail dans le domaine de la petite enfance (comme dans bien d’autres domaines d’ailleurs aussi).
  • Les différents acteurs professionnels du domaine de la petite enfance se côtoient fréquemment sans vraiment se connaître, sans savoir ce qu’offrent les uns et comment travaillent les autres. Il en résulte des redondances dans le travail, des doubles emplois et des incohérences.
  • Les questions qui se posent aux uns et aux autres sont souvent les mêmes, les défis à relever sont similaires.

Afin de promouvoir donc la qualité du travail presté, il importe que les acteurs du domaine en question se rencontrent pour faire connaissance, échangent, discutent et enfin de compte planifient ensemble les démarches des uns et des autres. C’est là l’objectif essentiel de ces journées de la petite enfance.

Leur but n’est ainsi pas à proprement parler scientifique, mais il s’agit plutôt de rassembler les acteurs du terrain, qu’ils soient parents, praticiens, chercheurs, dirigeants ou étudiants, autour des problématiques qui les concernent dans leur travail quotidien et auxquelles ils souhaitent chercher des réponses et des solutions ensemble.

De ce qui précède il résulte que ces journées prendront en tout premier lieu un caractère « national ». De nombreux professionnels luxembourgeois de disciplines très diverses, travaillant soit de façon indépendante, soit au service d’associations de toutes sortes, de même que des représentants d’associations de parents interviendront au niveau des conférences plénières et des ateliers. Deux conférences plénières se donneront par des collègues étrangers, en raison de l’apport à la fois compétent et externe qu’ils peuvent donner et qui nous a semblé particulièrement utile pour les sujets en question.

Les 3 thèmes retenus pour la première édition des journées de la petite enfance sont :

  • On ne naît pas parents : comment le devenir ?
  • Protection des jeunes enfants : protéger de qui, de quoi et comment ?
  • Petite enfance, handicap et qualité des services : au-delà des considérations financières.

Dans une optique de « développement durable » et dans la suite logique des réflexions précédentes, le sipo souhaiterait renouveler l’expérience de ces journées à un rythme régulier (bisannuel p.ex.), si évidemment les conditions le permettent et l’intérêt des participants potentiels le justifie.

 

THEME 1

On ne naît pas parents : comment le devenir ? Dans la brochure « On ne naît pas parents, on le devient » Gilbert Pregno répond à la question « Peut-on choisir de ne pas éduquer un enfant ? : Ce n’est pas un choix que l’on a…Une fois qu’un enfant est là cette question ne se pose pas, la seule qui peut être posée est de savoir comment en tant que parents nous allons nous en occuper. »

Les modes de vie commune ont fortement évolué sur les trois dernières décennies. La nature des relations entre parents et enfants, entre adultes, entre femmes et hommes, de même que leurs relations dans le temps s’en trouvent modifiées. Les rôles des uns et des autres ont été redéfinis et par-là aussi les attentes réciproques. Des concepts tels que « le projet de vie individualisé » ou encore « la parentalité » ont émergé. L’idée même de « famille » a connu des changements profonds et sa situation au sein de la société en a été affectée. Famille « monoparentales », couples homosexuels, enfants adoptés, familles recomposées etc. sont autant d’expressions de réalités dont l’impact sur la vie en société d’une façon générale et sur le développement des enfants en particulier est patent.

Dans ce contexte et face à des évolutions sociales et sociétales qui remettent fortement en cause les systèmes de valeurs et de références traditionnels, de plus en plus de parents doutent de leurs compétences éducatives. Etre parent est de moins en moins chose naturelle et de plus en plus un projet qui se réfléchit. En l’absence des ressources de la famille élargie et face à des attentes prononcées de la société à l’égard de l’adaptation des enfants aux nouveaux credo de compétitivité, flexibilité, mobilité et autres les jeunes parents se trouvent souvent démunis. Les appels aux « spécialistes » se multiplient

Quelles sont les conséquences de ces évolutions sur le travail socio-pédagogique avec les enfants et leurs familles ? Comment concilier les attentes des familles et les exigences des professionnels et vice-versa ? Quels peuvent être les points de rassemblement, le plus petit dénominateur commun, dans un monde d’individualismes ? Autant de question qu’il s’agira de débattre sous ce sujet.

THEME 2 Protection des jeunes enfants : protéger de qui, de quoi et comment ? La protection de ses membres les plus vulnérables est une mission essentielle de toute société qui se veut civilisée. Mais protéger les enfants comment et de quoi ?

Dans son rapport 2005 au gouvernement et à la chambre des députés, l’Ombudscomité fir d’Rechter vum Kand cite quelques « chiffres qui font réfléchir[1] :

Au cours de l’année scolaire 2004-2005,

Ø       1984 élèves ont quitté prématurément le système d’enseignement sans aucune certification[2]

Ø       900 enfants souhaitant entamer une formation professionnelle en cours d’apprentissage, n’ont pas trouvé de patron.

Ø       758 enfants vivent en institution ou en famille d’accueil

Ø       128 enfants à problèmes spécifiques sont placés à l’étranger faute de structure adéquate dans le pays. La psychiatrie infantile stationnaire pour enfants de 0 à 12 ans n’est toujours pas opérationnelle.

Ø       72 bébés à risque (dont la mère est toxicomane, a des besoins spécifiques ou qui vit dans l’illégalité…. ) furent recensés au cours de l’année écoulée rien qu’à la maternité du Centre hospitalier à Luxembourg-Ville.

Ø       9 adolescents mineurs sont incarcérés à ce jour à la prison pour adultes.

Ø       21 jeunes se sont suicidés au cours des 6 dernières années

Ø       200 enfants victimes d’abus ou d’attouchements sexuels et de maltraitance sont signalés en moyenne par an. »

Garantir l’intérêt supérieur de l’enfant, comme le prévoit l’article 3, point 1 de la Convention relative aux droits de l’enfant, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations-Unies le 20 novembre 1989 :

Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale .

n’est pas chose aisée dans un contexte de modes de vie divergents, de familles d’origines culturelles et ethniques diverses, de relations socio-familiales changeantes. En regard de la population des plus hétéroclites qu’est celle du Grand-Duché, la notion de « différence » pose des défis permanents aux sensibilités des intervenants du secteur socio-pédagogique national. Reconnaître et comprendre ces différences de modes de vie ou de pensée, de quelque origine qu’elles soient, n’est pas toujours chose aisée. Composer avec ces différences sans jugement de valeur et les intégrer dans le travail quotidien avec les familles, tout en respectant donc « l’intérêt supérieur de l’enfant »est une tâche qui pose souvent problème.

THEME 3 Petite enfance et handicap : quelle qualité des services ?

La discussion sur la qualité des services socio-pédagogiques, thérapeutiques médicaux et de soins, les services aux personnes « vulnérables » (personnes âgées, personnes handicapées, enfants, personnes malades…) d’une façon générale, menées depuis des années déjà dans les pays limitrophes du Luxembourg ont atteint avec le retard d’usage notre pays il y a quelque temps.

Dans le domaine particulier de jeunes enfants handicapés ou à besoins éducatifs spécifiques, ces discussions pour utiles et nécessaires qu’elles soient doivent prendre en compte une multitude de facteurs et ne peuvent se limiter à des aspects strictement budgétaires et financiers. Comme le remarque Otto Speck dans son ouvrage : Die Ökonomisierung sozialer Qualität „Verfolgt man die gegenwärtige Qualitätsdiskussion, so könnte man den Eindruck gewinnen, als habe es bisher keine Qualität gegeben, oder als sei es nicht die „richtige“ gewesen. In Wirklichkeit verhält es sich so, dass ein bisher verwendeter Begriff für einen neuen Zweck benutzt wird. Dieser neue Zweck ist die Straffung und Erhöhung der ökonomischen Effizienz bzw. die Reduzierung von Kosten im Sozial- und Gesundheitsbereich.“ (p.22)

Alors qu’il semble évident que des considérations de réductions de coût respectivement d’utilisation efficiente des ressources financières disponibles, doivent guider en permanence tout processus de production qu’il soit de biens ou des services, les discussions sur la qualité des services dans le domaine de la petite enfance en difficultés, ne peuvent et ne doivent se limiter à ces aspects-là.

En effet, l’aide professionnelle à la petite enfance en difficultés, pour parler en termes très généraux, comporte toujours des aspects d’éducation, de rééducation, de thérapie, mais aussi de prévention et constitue en tout état de cause toujours un investissement dans le futur. Or le rendement de cet investissement est incertain et difficile à évaluer et doit s’envisager dans le long terme. Ce sont là des conditions peu favorables dans un contexte social qui prône la rapidité et le résultat immédiat et un contexte politique qui a trop souvent tendance à se décliner en fonction des seules échéances électorales.

Le modèle „classique“ de Donabedian prévoit une qualité à trois niveaux: structures, procédures, résultats. Cette dernière qui serait en principe la plus importante est en même temps la plus difficile à évaluer respectivement à prouver. Elle devrait être conjuguée en trois temps: court, moyen et long terme.

En fin de compte toute discussion sur la qualité du travail dans le domaine de la production de services, quels qu’ils soient, doit principalement s’orienter à la recherche de réponses adaptées aux besoins et attentes du client.

Dans la logique des ces réflexions, il s’agira lors des conférences et ateliers de discuter de la „valeur“ de l’aide professionnelle, au-delà donc des considérations purement financières et de montrer des exemples de création de plus-value dans le travail quotidien, dans différentes disciplines et dans le long-terme.

PROGRAMME

Jeudi, 16 octobre 2006 13.15 – 14.00                Inscriptions et accueil des participants

14.15 – 14.25                Mot de bienvenue par M. Lucien KERGER, doyen de la Faculté des Lettres, des Sciences Humaines, des Arts et des Sciences de l’Education

14.25 – 14.35                Mot de bienvenue par M. Thierry LUTGEN, Président du Conseil d’Administration du sipo asbl

14.35 – 14.45                Mot de bienvenue par M. Charel SCHMIT, président de l’A.N.C.E.

14.45 -14.55                 Ouverture de la conférence par M. Jacques SCHLOESSER, chargé de direction du sipo

15.00 – 16.00            CONFERENCE PLENIERE 1        Salle : AUDIMAX
On ne naît pas parents: comment le devenir ? Le constat est que de nombreux parents souhaitent avoir un accompagnement dans leur tâche éducative. Dans cet exposé il sera question des concepts et des valeurs qui fondent  l’Ecole des Parents Janusz Korczak. Quelle est la place de cette école dans le cursus d’une famille ? Existe-t-il aussi des phases de vie où l’impact de cette école est plus grand. L’intervenant présentera ses vues sur le caractère préventif de certains cours qui s’adressent à de futurs parents. Sur la base de l’expérience acquise ces dernières années, il sera aussi question des limites. Gilbert Pregno parlera plus particulièrement des familles qui ne viennent pratiquement jamais aux formations qui sont offertes dans cette école. Et de façon plus générale : qu’est-ce qui fait que certaines de ces familles ne collaborent jamais avec les services d’aide ? Existe-t-il d’autres paradigmes pour intervenir.
Note biographique sur le conférencier

Gilbert Pregno :                     psychologue, directeur à la Fondation Kannerschlass, formateur en thérapie familiale à l’ifs (Institut für Familientherapie, systemische Supervision und Organsationsentwicklung (Essen), superviseur et membre de la Commission Consultative des Droits de l’Homme

16.00 – 16.15                Pause café

16.15 – 17.15                            ATELIERS 1, 2, 3, 4

Atelier 1                     Salle 204 (au 2e étage du grand bâtiment situé derrière le bâtiment principal) Live at Eltereschoul

Les intervenants vont intervenir dans ce workshop de la même façon comme ils le font lors de cours à l’Ecole des parents : il sera question du cycle familial.

Les participantEs seront invités à travailler en petits groupes.

Les thèmes seront :

– la famille d’origine,

– quelles sont les ressources, dont chacun dispose,

– que se passe-t-il quand le couple devient parents, et en fin de compte :

– qu’est-ce que cela signifie-t-il quand nous disons que « les enfants éduquent leurs parents »

A la fin nous allons présenter le programme que nous destinons aux futurs parents :

« On ne naît pas parents, on le devient »

Intervenant(s)/Modérateur(s)

Jeannine Schumann :             éducatrice graduée, coordinatrice Ecole des Parents Janusz Korczak, conseillère familiale systémique

Emplois antérieurs : Chargées de Direction Foyer de Jour Kannervilla Carlo Hemmer, Chargée de mission au Service à la condition féminine Sanem

Gilbert Pregno :                       voir ci-dessus

Atelier 2                     Salle 205 (au 2e étage du grand bâtiment situé derrière le bâtiment principal) Soutien à la parentalité:  pour une prise en charge précoce.

Présentation d’un projet soutenu par la Fondation Grand-Duc Henri et Grand-Duchesse Maria Teresa. Ce projet vise une prise en charge de futures mères et pères dès le diagnostic de grossesse, avec visites à domicile pendant les 2 ans suivant la naissance du bébé. Le public bénéficiaire est: adolescentes, femmes ayant vécu une enfance malheureuse, celles qui vivent dans la précarité, souffrent de maladie mentale, sont toxicomanes ou connaissent l’exclusion sociale.
Cette mesure de prévention primaire s’inspire des travaux de Olds aux USA.Le travail sera assuré par des assistantes sociales et des infirmières spécialisées. Je voudrais parler des méthodes de travail et de la collaboration avec le réseau psycho-médico-social.

Intervenant(s)/Modérateur(s)

Roland Seligmann :                 pédiatre à la clinique pédiatrique du CHL depuis 27 ans ; président de l’ALUPSE depuis 1984 ; animateur de la réunion hebdomadaire de prise en charge des grossesses à haut risque social au CHL depuis 1998. Membre du club international de pédiatrie sociale.

Atelier 3                     Salle 208 (au 2e étage du grand bâtiment situé derrière le bâtiment principal) Le lien précoce, un dialogue : comment se retrouver parents de son enfant par son enfant Un jeu de corps à corps, de demandes et de réponses.“

L’enfant, le nouveau-né grandissant fait de ses parents sa maman, son papa. Entre l’enfant et ses parents s’installe un jeu de demandes et de réponses qui implique d’un côté l’enfant et de l’autre côté l’adulte-parent avec tout leur être.

Il s’en va de soi que les acteurs qui entrent en jeu ensemble sont très différents, physiquement et psychiquement.

Le petit enfant est totalement dépendant de l’adulte qui le prend en charge, c.à.d. le nourrit, lui tient chaud, le soigne…

L’enfant se développe au cours et à travers les interactions avec son entourage et grâce aux réponses que l’adulte lui fournit.

L’enfant est acteur, il ressent son corps, il reçoit par ses sens et agit par sa mimique, ses gestes, sa locomotion, sa voix. Il communique. L’adulte répond par les soins qu’il donne, il répond au niveau non-verbal par sa voix, sa mimique, ses gestes, mais surtout aussi au niveau verbal par le langage et les mots. Tout ceci est tellement complexe et instinctif que nous ne percevons consciemment qu’une petite partie de tous les échanges qui ont lieu. Cependant sur l’ensemble de toutes ces actions et réactions l’enfant se construit ses représentations mentales personnelles sur comment être au monde, comment être avec l’autre.

Importance du langage verbal accompagnant les actions de soin : Le langage permet de nommer et de décrire les acteurs : Le parent agit/l’enfant agit, le parent perçoit/l’enfant perçoit, puis au niveau des sensations et émotions il se peut y avoir la sensation de froid, de fatigue, de joie, de surprise, de crainte etc. chez l’enfant/chez le parent.

Lors des échanges l’enfant recherche 3 buts différents :

–          chercher contact et proximité (harmonisation)

–          chercher distance et autonomie (différenciation)

–          shared attention, se concentrer ensemble avec papa/maman sur un même objet (objectfocusing)

L’enfant a besoin que l’adulte lui offre la structuration du temps et de l’espace. Le parent est responsable de son enfant et de l’emploi du temps. La mère/le père définit le temps des actions (soins, de travail à faire) en les alternant avec les moments de loisir, de plaisance et de jouissance.

Intervenant(s)/Modérateur(s)

Dany Dumont 1976 – 1981       Lizentiat in klinischer Heilpädagogik

1981-1995         Arbeit im heilpädagogischen Frühförderungsdienst SIPO
1990-1993         Weiterbildung in Phasischer Familientherapie (C. Gammer)

1994-2002         Eigene Psychoanalyse

1996                 Eröffnung einer heilpädagogischen Praxis

1996-2002         Kurse in Entwicklungspsychologie bei der EFJ

1998-2001         Weiterbildung in tiefenpsychologisch fundierten Körperpsychotherapie (G. Downing)

2001-2006         Arbeit in selbstständiger, psychotherapeutischer Praxis mit Erwachsenen, Kindern und Jugendlichen, Eltern und Familien, Supervision für Erzieherteams

Atelier 4 – annulé

17.30 – 19.00 TABLE RONDE Salle : AUDIMAX
Etre enfant au Luxembourg Participants à la discussion :

  • Madame Marie-Anne RODESCH; Ombudsfra fir d’Rechter vum Kand;
  • Monsieur Pierre BIVER; Attaché de Gouvernement au Ministère de la Famille et de l’Intégration;
  • Monsieur Marco HOFFMANN; Directeur de la
  • Monsieur Gilbert PREGNO; Directeur de la Fondation Kannerschlass;
  • Monsieur Roland SELIGMANN; Médecin pédiatre; Président de l’Alupse asbl

Modération :

  • Monsieur Charel SCHMIT; pédagogue, enseignant-chercheur à l’Université du Luxembourg, président de l’A.N.C.E.

Thématiques abordées :

Ø       les besoins actuels dans le domaine de la petite enfance au Luxembourg ;

Ø       les relations entre usagers et prestataires de services ;

Ø       la qualité des prestations ;

Ø       le domaine de la petite enfance – considérations sociétales ;

Ø       coordination, synergies, multiprofessionalité et interdisciplinarité.

Vendredi, 17 octobre 2006

08.30 – 09.15                Inscriptions et accueil des participants

09.30 – 10.30            CONFERENCE PLENIERE 2        Salle : AUDIMAX
Protection des enfants : protéger de qui, de quoi et comment ?

Quels enfants à protéger et par qui ?

Protéger de qui ?

Protéger comment ?

Protection judiciaire : principes et pratiques de la loi du 10 août 1992 relative à la protection de la Jeunesse plus spécialement par rapport aux jeunes enfants

Note biographique sur le conférencier

 

Mariette GONIVA                  procureur d’Etat adjoint ; diplômée du Centre Universitaire d’études des communautés européennes de Paris

Doctorat en droit, Barreau de Luxembourg, Candidat notaire

Avocat-avoué, Juge de Paix suppléant à Esch, Attaché de Justice

Magistrat au Parquet de tribunal d’arrondissement de Luxembourg depuis 1985 avec la charge spéciale de la Protection de la Jeunesse

Formation continue à l’Ecole de la Magistrature Française et à la Richterakademie de Trêves

Déléguée pour le Luxembourg au Conseil de l’Europe, à la Conférence de Droit International Privé de La Haye, à la Fondation de l’Enfance, à des conférences et colloques à l’étranger (organismes privés, Interpol …)

Intervenant à l’Uni.lu dans le master professionnel ingenierie de la médiation et le diplôme universitaire de médiation

Mariée et mère de deux enfants majeurs

10.30 – 11.30                Pause café

11.00 – 12.00            CONFERENCE PLENIERE 3        Salle : AUDIMAX

Verbraucherschutz für kleine Leute?! – Zur Qualitätssicherung in der Frühförderung behinderter Kinder.

Frühförderung ist eine Dienstleistung. Diese stellt sich als komplexe Aufgabe dar. Beteiligte Kinder, ihre Eltern und andere erwarten ein qualitativ gutes Angebot; dies ist im Sinne eines Verbraucherschutzes qualitativ zu sichern.

Es ist schwierig, die Qualität von Frühförderung zu beurteilen, denn Qualität und Erfolg der Leistungen entstehen im Vollzug der Handlung (uno-actu-Prinzip) und die Wirkung der Frühförderung ist vornehmlich in der Art der zwischenmenschlichen Vermittlung, das heißt interaktional, aber auch in den transaktionalen Bedingungen begründet.

Vor diesem Hintergrund werden Probleme der Qualitätssicherung aufgezeigt und am Beispiel der Diagnostik in der Frühförderung praktisch exemplifiziert.

Biographische Notiz zum Referenten

Univ.-Prof. Dr. rer. nat. Christoph LEYENDECKER:

arbeitet als Rehabilitationspädagoge und Psychotherapeut; er hat den Lehrstuhl für „Rehabilitaion und Pädagogik bei Körperbehinderung“ in der Fakultät Rehabilitationswissenschaften der Universität Dortmund inne und ist Vorsitzender der Landesvereinigung Nordrhein-Westfalen für Interdisziplinäre Frühförderung.

Seit langem beschäftigt er sich in Theorie und Praxis mit der Frühförderung behinderter Kinder. Herr Leyendecker hat dazu auch ein Qualitätsstudie durchgeführt und (unter anderem mit Tordis Horstmann) mehrere Bücher herausgegeben. Zuletzt erschien seine Monographie über „Motorische Behinderungen“; zu Beginn des Jahres 2007 wird er unter dem Titel „Gemeinsam Handeln statt Behandeln“ ein aktuelles Kompendium zur interdisziplinären Frühförderung herausgeben.

12.00 – 13.30                Pause de midi

13.30 – 14.30                ATELIERS 5, 6, 9, 10

Atelier 5         Salle 204 (au 2e étage du grand bâtiment situé derrière le bâtiment principal) Evaluation du risque en protection de la jeunesse : principes théoriques et outils pratiques. (Guide d’évaluation des capacités parentales (o-5 ans) ( adaptation du guide de Steinhauer), fiche signalétique SCAS)

Afin de pouvoir protéger les mineurs il est important d’évaluer de façon efficace les facteurs de risque ainsi que les facteurs de protection.

Quels sont les facteurs de risque et les facteurs de protection dans le cadre de la protection de la jeunesse? Comment évaluer le risque de mise en cause du bien-être physique ou psychique d’un enfant? Quels outils peuvent aider à définir les capacités parentales? (Présentation partielle du guide d’évaluation du risque des capacités parentales). Comment réagir en cas de soupçon ou de conviction d’une situation à risque? (Présentation de la fiche signalétique du SCAS).

Cet atelier a pour objectif de retracer brièvement l’approche théorique des facteurs de risque et facteurs de protection, pour enfin présenter deux outils d’intervention dans le cadre de l’évaluation du risque.

Intervenant(s)/Modérateur(s)

Maryse HANSEN :                     psychologue clinicienne

2001-2005: Psychologue au service de la probation du SCAS ; évaluation du risque de récidive et élaboration de bilans psychologiques

août-oct 2003: Spécialisation dans le domaine de l’évaluation du risque de récidive auprès de l’administration pénitentiaire au Québec (PCL-R; SORAG, Statique-99)

2004: Formation auprès de l’Université de Mons dans l’évaluation du risque de récidive : SORAG/VRAG (Sex Offender Risk appraisal guide/Violence risk appraisal guide)

2005: Préposée du service de la protection de la jeunesse

Atelier 6         Salle 205 (au 2e étage du grand bâtiment situé derrière le bâtiment principal) Développement d’un objectif commun : le bien-être des enfants.

Présentation du travail de Families First asbl avec et plus spécifiquement des aspects suivants :

Ø       travail sous contrainte ;

Ø       setting ;

Ø       relation entre professionnels et parents ;

Ø       formulation de l’objectif ;

Ø       activation de la famille .

Intervenant(s)/Modérateur(s)

Sylvia PETERS                     éducatrice graduée ; responsable du service Families First Luxembourg depuis 1999 ; conseillère de l’équipe ; agent FFL (prise en charge des familles en crise)

Atelier 9         Salle 208 (au 2e étage du grand bâtiment situé derrière le bâtiment principal) Qualität in der Frühförderung oder über die Herausforderung, es allen recht zu machen

Die Qualitätsdiskussion in der Frühförderung darf als eine der komplexesten Herausforderungen in der frühen Heilpädagogik angesehen werden: Gängige Qualitätsmanagementsysteme (ISO, TQM…) sind bislang nur bedingt in der Lage, die komplexen Prozesse der Förderung und Elternbegleitung zu erfassen. Die unterschiedlichen AkteurInnen haben meist unterschiedliche Qualitätsvorstellungen (Effizienz, Prävention, Wohlergehen, evidence-based Verfahren u.a.).

Ziel des Seminars ist es, vor dem Hintergrund unterschiedlicher Zugänge und Erwartungen (Kinder, Eltern, Kostenträger, Dienstleister) operationalisierbare Kriterien zu diskutieren, die der Multimodalität der Leistung Frühförderung entspricht. Dies beginnt bei Leitbildern von Frühförderstellen bis hin zu den konkreten Prozessen, die gemeinsam durchgeführt werden.

Biographische Notiz zum Referenten

Manfred PRETIS, Klinischer Psychologe u. Integrationspädagoge leitet die Unternehmensberatung S.I.N.N. („Sozial Innovatives Netz“)

Lerchengasse 4c, A-8054 Graz

Österreich

++43-699-12652070

www.sinn-evaluation.at

Atelier 10       Salle 209 (au 2e étage du grand bâtiment situé derrière le bâtiment principal) Le savoir minimum commun

Comment lutter contre le morcellement du tout thérapeutique

Mise en garde : « la généralisation du lave-linge a eu plus de répercussions sur l’éducation des enfants que l’ensemble des théories pédagogiques » E. Largo, Zürich, 2004.

Introduction :

La success story du tout thérapeutique :

–          la pression syndicale et corporatiste : l’héritage social-démocrate européen

–          la menace juridique : modèle américain

–          du régime scolaire unique aux classes d’enfants à besoins spécifiques

–          le problème des chasses gardées : l’explosion de titres professionnels

–          la famille victime et l’enfant client : sur les méfaits des budgets analytiques et du mercantilisme

La question du signifiant :

–          traiter l’anormal, le pathologique, la société…

–          la connaissance des variantes de la normale : l’anormale n’est pas une indication thérapeutique

–          société normatrice ou société malade : le droit de ressembler ou non à ses parents

–          analyse critique des bons résultats ou des résultats utiles.

Savoir minimum commun et petite enfance :

–          le fonctionnement quotidien du Service de Rééducation Précoce

–          Université Louis Pasteur de Strasbourg : les formations d’initiation

–          puériculture courante et prise des repas

–          l’enfant comme centre d’intérêt et objet d’enjeux familiaux

–          le développement moteur et ses variantes

–          les difficultés de l’attention et de la vigilance : épilepsie, stéréotypies, tics…

–          de la bonne utilisation des échelles du développement

–          le développement de la communication : signaux d’alerte

–          le handling et l’utilisation de l’appareillage courant

–          le « tout premier secours » : exemple de la Fondation Kraizbierg

Compétences certifiées versus qualifications professionnelles :

–          gastrostomie

–          cystostomie

–          caecostomie

–          trachéostomie

–          l’aide à la prise d’un médicament

–          utilisation des aides à la communication et recours à la communication assistée

Perspectives et priorités :

–          pour un haut niveau de compétences professionnelles : lutte contre l’isolement des intervenants

–          pour un regroupement des compétences en unités d’évaluation et de guidance

–          la formation continue et les compétences certifiées

Conclusion :

La thérapie, un outil d’exception.

Intervenant(s)/Modérateur(s)

Docteur Fernand PAULY     Médecin spécialiste en pédiatrie et en rééducation et réadaptation fonctionnelle,

Chargé de direction du Service de Rééducation Précoce,

Médecin chef de service au Service d’Evaluation et de Rééducation Fonctionnelles du CHL

Attaché-consultant des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg

Chargé de cours, ULP de Strasbourg

14.45 – 15.45                ATELIERS 7, 8, 11, 12

Atelier 7         Salle 204 (au 2e étage du grand bâtiment situé derrière le bâtiment principal)

La petite enfance et les droits de l’enfant.

La présentation portera sur le droit de tout enfant de mener une vie pleine et décente dans les conditions qui garantissent sa dignité, favorisent son autonomie et facilitent sa participation active à la vie de la collectivité.Les droits du nouveau-né, le droit de connaître son identité, l’adoption, l’accouchement anonyme, le droit de jouir du meilleur état de santé seront abordés dans une discussion interactive.

Intervenant(s)/Modérateur(s)

Marie Anne RODESCH -HENGESCH

Profession: assistante sociale

Assistante sociale – stagiaire au SCAS 1976-1977

Assistante sociale des Foyers Paula Bové et Sichem 1977 à 1992

Directrice de la Fondation Maison de la Porte ouverte de 1992 à 2002

Ombudsfra fir d’Rechter vum Kand à partir du 1ier janvier 2003

Mère de 4 enfants- adultes

Atelier 8         Salle 205 (au 2e étage du grand bâtiment situé derrière le bâtiment principal)

Was kommt nach dem Schutz?

Anhand einer durchgeführten Untersuchung der Lebensgruppe „Pouponnière“, wird dargestellt, welches die Ursachen einer Aufnahme des Kleinkindes waren. Welches waren die Kompenenten Gesundheit, Entwicklung und psychische Verfassung bei der Aufnahme des Kleinkindes? Welches sind die Chancen und Grenzen des Kindseins? Welches sind die Aufgaben und Herausforderungen?

Intervenant(s)/Modérateur(s)

Guy AECKERLE                   Sozialpädagoge Direktor der „Anne gGmbH – Foyer Sainte Elisabeth“ in Esch-sur-Alzette. Zur Zeit an der Uni Bonn „Master of Arts in Social Services Administration“. Mitglied des Verwaltungsrates der ANCE

Atelier 11       Salle 208 (au 2e étage du grand bâtiment situé derrière le bâtiment principal) La qualité des services et leur influence sur la façon dont les parents vivent le handicap de leur enfant.

Après l’annonce du handicap – d’ailleurs première épreuve pour la qualité d’un service – tous les parents éprouvent une multitude de sentiments: choc, deuil, colère, peur etc. Chacun digère ces sentiments de sa manière et selon son caractère, ses habitudes, seul, dans son couple, soutenu plus ou moins par sa famille et/ou ses amis.

Mais dès que la vie de tous les jours commence, les jeunes parents sont confrontés à une panoplie de professionnels, censés leur fournir les informations et le soutien nécessaires  pour assumer leur tâche. Et ce sera l’attitude des médecins, intervenants des services et  fonctionnaires des administrations etc. face à leur enfant qui, pour les parents, reflètera en grande partie la perception de leur enfant par la société.

Intervenant(s)/Modérateur(s)

Mireille HINKEL née le 17 juin 1968, mère de Sally, porteuse d’une trisomie 21 (née en 1992), de Sam (né en 1994) et de Genie (née en 1998).

Depuis 1997 membre du Conseil d’Administration du sipo, en 2000 membre fondateur de l’association Trisomie21 Lëtzebuerg asbl et depuis 2000 membre du Conseil d’Administration de Trisomie21 Lëtzebuerg asbl

Atelier 12       Salle 209 (au 2e étage du grand bâtiment situé derrière le bâtiment principal)

System der Frühförderung und Sozialpädiatrie in Rheinland-Pfalz

In Rheinland-Pfalz besteht ein dichtes Netz an diagnostischer, therapeutischer und beratender Infrastruktur für entwicklungsgestörte, von Behinderung bedrohte und behinderte Kinder und Jugendliche und deren Familien. Die Integration von Sozialpädiatrie & Frühförderung und die flächendeckende, wohnortnahe ambulante und interdisziplinäre Versorgung stellt in der Bundesrepublik eine Besonderheit dar. Diese duale Struktur hat sich in fast 20 Jahren unter fachlichen Gesichtspunkten und im Hinblick auf die Finanzierbarkeit der Einrichtungen sehr bewährt

Biographische Notiz zum Referenten

Hans TILLY 55 Jahre alt, Vater von 2 erwachsenen Kindern, Diplompädagoge und als solcher seit 25 Jahren Leiter der Trierer Einrichtung. Vorsitzender der LIGA-AG “ Zentren für Sozialpädiatrie & Frühförderung in Rheinland- Pfalz“, einem Zusammenschluss aller 8 Zentren, bin ich seit 2001.

15.45 – 16.00                            Pause café       (Salle de Séjour – Bâtiment central !)

16.00 – 17.00                            Synthèse et clôture des Journées en réunion plénière (salle AUDIMAX)

Détails d’organisation pratique

Langues de conférence:              les langues de conférence officielles sont le français et l’allemand; il n’y aura pas de traduction.

pour les discussions de la table ronde la langue véhiculaire sera le luxembourgeois;

dans les ateliers l’utilisation du luxembourgeois comme langue véhiculaire peut se faire de commun accord entre intervenant et participants.

Ateliers                                     les ateliers comprennent en principe une présentation ne devant pas excéder une durée de 30 minutes. Le temps restant est destiné à la libre discussion entre participants et intervenant(s)/modérateur(s).

Pour chaque atelier est prévu un secrétariat, chargé de documenter par écrit les points essentiels des discussions. Dans chaque atelier, les participants devraient tenter de retenir une question ou une thématique pour laquelle ils s’accorderaient sur la nécessité de l’approfondir dans le cadre de groupes de travail sensés se rencontrer après la conférence.

Repas de midi du vendredi          le repas se prendra à la cantine du campus universitaire; tous les participants de la conférence reçoivent un ticket repas et deux tickets boisson à remettre à la cantine. Les personnes souhaitant un repas végétarien sont priés de l’indiquer à la réception de la conférence

Certificat de participation            un certificat sera envoyé à tous les participants, la semaine après la conférence.

Publications                              une publication des présentations et discussions d’ateliers est prévue. Elle sera envoyé à tous les participants.

Evaluation                                 afin de pouvoir bénéficier du regard critique des participants et dans l’idée d’apporter les améliorations nécessaires et souhaitées à une éventuelle organisation d’une 2e édition, les organisateurs ont élaboré un petit questionnaire de satisfaction. Ils sont reconnaissants à toutes celle et tous ceux qui consacreront les 5 minutes nécessaires à le remplir.

Suites                                       les suites de la conférence se situeront idéalement à trois niveaux :

1.       Publication des présentations/discussions

2.       Constitution de groupes de travail prenant l’initiative d’élaborer des propositions relatives aux thématiques retenues par les différents ateliers

3.       Organisation d’une 2e édition des Journées Nationales de la Petite Enfance en automne 2008/printemps 2009

 

[1] Certains chiffres sont exacts à l’unité près au 1er novembre 2005, d’autres sont approximatifs parce qu’ils varient quotidiennement.

[2] Enquête réalisée et publiée en octobre 2005 par Madame Manon UNSEN, Messieurs VALLADO et BARTHELMY et l’Action locale pour jeunes

092_programme_définitif_10112006_brochure_programme.pdf

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